Grand Ciel
Je me ressemble
On l’appelle Petit Ciel
C’est bien là l’endroit où je vis
Des nuées de nuages éternels
Plafonnent l’horizon de gris
On l’appelle Petit Ciel
Tous les oiseaux volent vers lui
Je suis le seul qui bat de l’aile
Sans oser m’éloigner du nid
Mais
Moi je ne ressemble qu’à moi
Je suis d’ici mais c’est pareil partout
Personne n’est tout à fait nous
Et
Moi je ne ressemble qu’à moi
Ni différent ni vraiment comme vous
Je suis unique autant que toi
Je me ressemble un point c’est tout
On l’appelle Petit Ciel
C’est un endroit pour être heureux
La vie ici peut être belle
Si vous n’êtes pas trop peureux
On l’appelle Petit Ciel
On y voit même un peu de bleu
Hélas le vertige m’appelle
Et la peur me ferme les yeux
Mais
Moi je ne ressemble qu’à moi
Je suis d’ici mais c’est pareil partout
Personne n’est tout à fait nous
Et
Moi je ne ressemble qu’à moi
Ni différent ni vraiment comme vous
Je suis unique autant que toi
Je me ressemble un point c’est tout
Aïe aïe
Aïe aïe aïe
Quel malheur quelle affaire
Aïe aïe aïe aïe
Mon ami mon vieux frère
Je suis tellement désolé
Aïe aïe aïe
Quelle mésaventure
Aïe aïe aïe aïe
J’ai mal à tes blessures
Vas-tu pouvoir te réparer
Vas-tu rester à mes côtés
Aïe aïe aïe
Tu ne dois pas t’en faire
Aïe aïe aïe aïe
Et de toute manière
Tu n’as rien à te reprocher
Aïe aïe aïe
Mes ailes sont très dures
Aïe aïe aïe aïe
Ça ira je t’assure
Tant que tu es là pour m’aider
Tant que tu restes à mes côtés
Tu sais je vais te dire
Pour Kroak c’est bien pire
Car ses blessures sont cachées
Un jour par quel mystère
Ses parents s’en allèrent
Sans comprendre il s’est retrouvé
Sans plus personne à ses côtés
Faut pas décoller
On se faufile
On se resserre
Tous sur le fil
Tressé de fer
On fait la file
On se prépare
Il faut qu’on file
Avant le soir
Attendez faut pas décoller
On a du temps avant l’hiver
Vous n’allez pas vous envoler
En nous laissant tout seuls derrière
On se querelle
On se décide
Pour ceux et celles
Qui seront guides
On fait l’appel
On s’encourage
C’est l’étincelle
Du grand voyage
Attendez faut pas décoller
On a du temps avant l’hiver
Vous n’allez pas vous envoler
En nous laissant tout seuls derrière
Copains clopant
Imagine une nuit d’étoiles
Un espace infini sans voile
C’est le Grand ciel
C’est le Grand ciel
De beaux cieux tout remplis d’espoir
Plus que tes yeux ne pourront croire
C’est le Grand ciel
C’est le Grand ciel
De drôles d’oiseaux
Vont cahin-caha
Ils rêvent tout haut
Et volent tout bas
De drôles d’oiseaux
Deux copains clopant
Volent tout pataud
Mais rêvent tout grand
Imagine une mer étale
La température idéale
C’est le Grand ciel
C’est le Grand ciel
Dans les airs éclatent des rires
Plus qu’un cœur ne peut contenir
C’est le Grand ciel
C’est le Grand ciel
De drôles d’oiseaux
Vont cahin-caha
Ils rêvent tout haut
Et volent tout bas
De drôles d’oiseaux
Deux copains clopant
Volent tout pataud
Mais rêvent tout grand
Fausse forêt
Mais soudain l’horizon est bouché
Par rideau en noir et blanc
Et nous restons là le bec cloué
Devant les cimes de ciments
Dans la lumière qui décline
Des tours de verre illuminées
Grattent le ciel et y dessinent
Un destin qui part en fumées
De fausses forêts sans arbres
Phosphorescents phosphorescents
De fausses forêts sans arbres
Ici rien ne pousse que des dalles
On coupe l’herbe sous le pied
Coincée entre ses deux berges sales
La rivière est emprisonnée
Dans la lumière qui décline
Des tours de verre illuminées
Grattent le ciel et y dessinent
Un monde qui part en fumées
De fausses forêts sans arbres
Phosphorescents phosphorescents
De fausses forêts sans arbres
Je crois que
Je crois je crois
Que je suis vraiment perdue
Je crois que je
Ne rentrerai jamais plus
Un long cou voulait croquer
Mon oisillon tout menu
Mon mari pour le chasser
L’a entrainé vers la berge
Plus tard à la nuit tombée
Il n’était pas revenu
Alors je me suis lancée
Toute seule à sa recherche
Je crois je crois
Que pour moi tout est fini
Je crois que je
Ne verrai plus mon petit
Quand enfin je l’ai trouvé
Mon mari ne vivait plus
Après l’avoir tant pleuré
J’ai volé en sens inverse
Mais dans la nuit éclairée
Hélas je me suis perdue
Je ne sais vers où aller
Mes repères se dispersent
Je crois je crois
Que je suis vraiment perdue
Je crois que je
Ne rentrerai jamais plus
Je crois je crois
Que pour moi tout est fini
Je crois que je
Ne verrai plus mon petit
Copains clopant - reprise
De drôles d’oiseaux
Vont cahin-caha
Ils rêvent tout haut
Et volent tout bas
De drôles d’oiseaux
Trois copains clopant
Volent tout pataud
Mais rêvent tout grand
Un morceau de varech
Un morceau de varech
Attaché dans la nuque
Un bandeau d’algues autour de la tête
Pour oser voler à l’aveuglette
Un morceau de varech
Une astuce un bon truc
Un bandeau pour garder les yeux secs
Éponger les larmes en cas d’échec
Si je ferme grand les yeux
Est-ce que la peur s’en va
Oserai-je fendre les cieux
Sans regarder en bas
Si je ferme grand les yeux
Est-ce que la peur s’en va
Serai-je plus courageux
Si je ne vois pas
Un morceau de varech
Juste en cas de panique
Un bandeau d’algues vraiment opaques
Pour cacher les vagues et le ressac
Un morceau de varech
Un masque fantastique
Un bandeau avec le style impec
D’un super héron pas d’un blanc-bec
Si je ferme grand les yeux
Est-ce que la peur s’en va
Oserai-je fendre les cieux
Sans regarder en bas
Si je ferme grand les yeux
Est-ce que la peur s’en va
Serai-je plus courageux
Si je ne vois pas
Plus grande que le ciel
Sous un voile de nuage
Soudain je vois le plumage
De mes amis revenus
Sur un lit de fines branches
Au-dessus des vagues blanches
Mes amis me portent aux nues
Ainsi grâce à ce prodige
Ceux qui moquaient mon vertige
Sont mes amis devenus
Plus grande que le ciel
L’amitié qui rassure
Donne des ailes
Pour vivre à vive allure
Plus grande que le ciel
L’amitié je t’assure
Est la plus belle
Des belles aventures