Tohu-Bohu
C'est de l'amour
Y a pas d’école pour apprendre
Comment s’y prendre pour être tendre
Y a pas d’échoppe pour nous vendre
Les baisers qui échappent à nos joues qu’on a beau tendre
Fini de se taire et d’attendre
Nous ce qu’on veut c’est
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est de l’amour
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est
Y a pas de formule à comprendre
Pas de lotion de potion à prendre
Y a pas de location à rendre
Mais en échange on en a des kilos à revendre
Des paroles douces à répandre
Nous ce qu’on veut c’est
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est de l’amour
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est de l'amour
Tout ce qu’on veut c’est
Souvent il gèle à cœur fendre
Ca jette un froid tout autour
On est tous en droit d'attendre
De recevoir de l'amour
Si on en donne en retour
Nous ce qu’on veut c’est de l'amour, de l'amour, de l'amour
Nous ce qu’on veut c’est de l'amour, de l'amour, de l'amour
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est de l’amour
Nous ce qu’on veut c’est de l’amour
Tout ce qu’on veut c’est de l'amour
Tohu-Bohu
Quand j’étais un bébé mes gentils parents
Invitèrent une fée sur mon lit d’enfant
Mais leur invitation n’est jamais parvenue
Ou bien mes cris faisaient-ils trop de tohu-bohu
En tout cas notre fée ne s’est pas pointée
Mes parents sont restés tout désappointés
Que va-t-il faire sans don cet enfant est perdu
Il est tout juste bon à faire du tohu-bohu
Pour le plus grand malheur de tous nos voisins
Je redoublais d’ardeur à faire du potin
On me considérait comme un hurluberlu
Personne ne s’ébahissait pour mon tohu-bohu
Je n’étais pas mauvais garçon pour autant
J’évitais la journée de faire du boucan
Mais sans hésitation une fois la nuit venue
J’aiguisais ma passion pour l’art du tohu-bohu
J’ai fini par me faire à l’idée pourtant
Que ce petit travers était mon talent
J’en ai fait un métier fabriquant de raffut
Et les gens m’applaudissent pour mon tohu-bohu
Depuis lors j’ai croisé des milliers de gens
Des rigolos, des drôles et puis des marrants
Mais des gens sans don, ça je n’en ai jamais vu
Chacun à sa façon de faire son tohu-bohu
Le petit gars de Ouaga
Les pieds nus dans la poussière
Le petit gars de Ouaga
Travaille dur avec son père
Le petit gars de Ouaga
Sous une chaleur d’enfer
Le petit gars de Ouaga
Connaît que l’école buissonnière
Le petit gars de Ouaga
Alors s’il faut trimer encore
Jusqu’à user son corps
L’espoir est dans sa tête
D’une vie plus honnête
Alors s’il doit travailler fort
Son courage vaut de l’or
Et chasse les ténèbres
Au pays des hommes intègres
Il n’attend pas il espère
Le petit gars de Ouaga
Au plus sombre de la misère
Le petit gars de Ouaga
Son coeur garde la lumière
Le petit gars de Ouaga
Son sourire passe au travers
Le petit gars de Ouaga
Alors moi je prie à mon tour
Pour que revienne un jour
L’équité en Afrique
Cette terre magnifique
Alors on verra sur la terre
Partout des gens très fiers
D’être traité de nègres
Comme au pays des hommes intègres
Fort rêveur
Puisque le temps qui passe n’a pas durci ma carapace
Et puisque la réalité me blesse
Puisque je passe pour naïf et sot, quoi que je fasse
Je puise ma force dans mes faiblesses
Je veux rester comme
Un enfant dans la cour
Fort rêveur pour toujours
Je veux rester comme
Un jeune homme en amour
Fort rêveur pour toujours
À toi qui es à l’âge où la vie est un pré sauvage
Et à toi qui suis la voie les nuages
À toi qui vas changer le prochain monde à ton image
Je lance cette bouteille à message
Tu peux rester comme
Un enfant dans la cour
Fort rêveur pour toujours
Tu peux rester comme
Un jeune homme en amour
Fort rêveur pour toujours
Quand je serai tout vieux, tout usé comme parchemin
Et quand je verrai le bout du chemin
Quand ceux que j’ai aimés viendront pour me tenir la main
Je leur dirai ce dont je suis certain
Il faut rester comme
Un enfant dans la cour
Fort rêveur pour toujours
Il faut rester comme
Un jeune homme en amour
Le tour du monde
Très souvent on se demande pourquoi
On est sur terre
Pourquoi on naît ici ou là-bas
C’est un mystère
Quelquefois on sent au fond de soi
Qu’il faudrait faire
Le tour du monde
Le tour du monde
Pour voir si la terre est bien ronde
Le tour du monde
Le tour du monde
Goûter la vie à chaque seconde
Souvent on a peur de ceux dont la
Couleur diffère
De ceux qui ne pensent pas de la
Même manière
Moi je crois que pour dépasser ça
On devrait faire
Le tour du monde
Le tour du monde
Pour voir si la terre est bien ronde
Le tour du monde
Le tour du monde
Goûter la vie à chaque seconde
S’accoutumer à des coutumes
Se délecter des dialectes
User les mers et le bitume
Sur quarante milles kilomètres
Marcher sous un soleil d’enclume
Se forger une idée plus nette
Sur la vie de chacun chacune
Des habitants de la planète
Pour y voir clair
Il faudrait faire
Le tour du monde
Le tour du monde
Pour voir si la terre est bien ronde
Le tour du monde
Le tour du monde
Goûter la vie à chaque seconde
Le tour du monde
Le tour du monde
Tendre la main à ceux qui tombent
Le tour du monde
Le tour du monde
Les dégâts des gars
Tous les gars ne sont pas les mêmes
Mais il faut avouer quand même
Qu’ils font bien souvent de la peine
Aux demoiselles qui les aiment
Ils ne le font pas exprès les garçons
Laissons la cédille dans leur nom
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Toutes les filles sont pareilles
Elles s’y prennent à merveille
Pour que le grand amour s’éveille
Dans nos petits coeurs qui sommeillent
Elles ne le font pas pour tricher les filles
Mais dans leur nom pas de cédille
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Mais tous les garçons se trompettent
S’ils croient que les filles sont trombones
Alors qu’elles y voient clarinette
Dès qu’ils se vantent et fanfaronnent
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Si tous les gars se méfient des filles
C’est parce que les filles fuient les dégâts que font les gars
Mademoiselle Rose
Mademoiselle Rose
Chez elle la porte n’est jamais close
Elle pare de jolies choses
Son petit domaine
Où l’ennui s’expose
Pauvre Mademoiselle Rose
Mademoiselle Rose
Il n’y a pas plus gentille, je suppose
Mais sous l’air doux qu’elle compose
Son sourire amène
Cache une ecchymose
Pauvre Mademoiselle Rose
Mademoiselle Rose
Sous son toit pas de rire qui explose
Pas d’enfant aux belles joues roses
C’est sa grande peine
Qui la rend morose
Pauvre Mademoiselle Rose
Mademoiselle Rose
Pour quelle raison, je n’en sais la cause
N’a trouvé de garçon qui ose
Lui dire je t’aime
En vers ou en prose
Pauvre Mademoiselle Rose
Mademoiselle Rose
Lorsqu’elle ira là où les morts reposent
Puisse un Dieu sensible à sa cause
Lui offrir en étrenne
L’amour à forte dose
Pauvre Mademoiselle Rose
Dis oui dis non
Il s’ennuie souvent
Au moins sept jours par semaine
Le reste du temps
Il se lamente et il traîne
Ou bien il attend
Que le jour suivant s’amène
Il glande, il zone
Le lundi le mardi le mercredi jeudi vendredi
Dis oui, dis non
Est-ce que ça te dit qu’on s’en aille à la mer, cre
Dis oui, dis non
On pourrait aussi s’inventer de nouveaux jeux
Dis oui, dis non
Aurais-tu envie de ce beau vélo à vendre
Dis oui, dis non
Est-ce que ça te dit, tu sais bien que moi ça me
Dis oui
Le jour, il s’étend
Il attend sans faire un geste
Le reste du temps
Il le passe à faire la sieste
Au moindre coup de vent
Il s’énerve et il proteste
Il boude, il râle
Le lundi le mardi le mercredi jeudi vendredi
Dis oui, dis non
Est-ce que ça te dit qu’on s’en aille à la mer, cre
Dis oui, dis non
On pourrait aussi s’inventer de nouveaux jeux
Dis oui, dis non
Aurais-tu envie de ce beau vélo à vendre
Dis oui, dis non
Et c’est pareil tous les jours
Il boude tout le temps
Il boude tout le temps
Il boude tout le temps
Et ce n’est pas marrant
Je lui dis, si tu veux
On pourrait aussi
Changer d’avis tous les deux
Je m’ennuie un peu
Et en contrepartie
Tu oublies d’être grincheux
Alors il sourit
Et puis tout va mieux
Le lundi le mardi le mercredi jeudi vendredi
Dis oui, dis non…
L'heure est venue
Sens-tu ce vent doux
Signe des temps
Un mois d’août en hiver
Et dans l’herbe floue
Si tu t’étends
Tu vois tout à l’envers
Changer le monde
Ca peut se faire
Sens-tu les bonnes ondes
Qui sont dans l’air
L’heure est venue
Tu peux le voir
Le bonheur en crue
On peut y croire
Pour changer les vies
Changer l’histoire
Garçons et filles
Gardons espoir
Saute !
Comme un rendez-vous
C’est le moment
Que tout le monde espère
Aujourd’hui partout
Les braves gens
Aspirent à changer d’ère
Refaire un monde
C’est bien possible
Ce chant d’espoir qui gronde
Est invincible
L’heure est venue
Tu peux le voir
Le bonheur en crue
On peut y croire
Pour changer les vies
Changer l’histoire
Garçons et filles
Gardons espoir
Saute !
Bienvenue
Bienvenue
On devrait se fier au hasard
Au destin qui fait nos trajectoires
Je pensais justement à ce qu’on a vécu
Et voilà que tu tombes des nues
Bienvenue
Je suis si heureux de te revoir
Tu n’as pas oublié notre histoire
Ça faisait si longtemps qu’on ne s’était plus vu
Ça m’étonne que tu m’aies reconnu
Bienvenue
Raconte-moi je veux tout savoir
Tiens, je t’offre une chanson à boire
C’est drôle ce qu’on ressent, je suis toujours ému
Malgré tout ce temps, rien n’est perdu
Bienvenue
Tu vois, mes sentiments n’ont pas changé non plus
Tu es dans mon cœur comme au début
Bienvenue