Les 4 Jeudis
Les 4 jeudis
Fini de vivre à la petite semaine
Aujourd’hui j’allonge le calendrier
Je dépose les larmes des heures qui se traînent
Je vais ajouter des jours plus légers
Pour une vie plus humaine
C’est décidé
J’instaure aujourd’hui
Et jusqu’à l’infini
La semaine des 4 jeudis
Les 4 jeudis
Les 4 jeudis
Vivement la semaine des 4 jeudis
Le premier jeudi y aura du soleil
Le deuxième et puis le troisième aussi
Le quatrième ne sera pas pareil
Sous l’astre qui brille on sera ébloui
On jettera tous nos réveils
Le libre sommeil
C’est possible aussi
Si on s’est permis
La semaine des 4 jeudis
Les 4 jeudis
Les 4 jeudis
Vivement la semaine des 4 jeudis
On va se revoir sous un nouveau jour
Dés le petit jour ou de grand-matin
Rendez-vous dans l’ciel au prochain carrefour
Même si tu y viens par quatre chemins
J’attends patiemment mon tour
Mettons en commun
Les transports d’amour
Moi je vote pour
La semaine des 4 jeudis
Les 4 jeudis
Je n’ai plus peur de rien
Ni la colère de l’orage
Ni les monstres hors de leurs cages
Il n’y a rien que je crains
Tout ça je m’en moque bien
Je ne fais pas preuve de courage
Mais d’inconscience à mon âge
Je n’ai plus peur de rien
Sauf de te perdre
Oh oui! De te perdre
Sauf de te perdre
Oh oui! De te perdre
C’est la seule peur qu’il me reste
Avec toi ma vie est si leste
Mais je crains comme on craint la peste
De te perdre
Je n’ai plus peur de rien
Ni les moqueries les menaces
Ni les fantômes qui grimacent
Le bonheur m’appartient
Je me sens tellement bien
N’y voyez aucune audace
Rien ne change quoi que j’y fasse
Je n’ai plus peur de rien
Sauf de te perdre
Oh oui! De te perdre
Sauf de te perdre
Oh oui! De te perdre
C’est la seule peur qu’il me reste
Avec toi la vie est si leste
Mais je crains comme on craint la peste
De te perdre
Je ne crains aucun piège
Tant que l’amour me protège
Des plus mauvais sortilèges
Elle luit
Elle dit souvent
Que les garçons sont vraiment c
Mais elle ne le pense pas au fond
Il dit souvent
Que les filles sont vraiment ch
Mais il les trouve très attirantes
Et puis un jour ils se rencontrent
Et puis d’un coup ils se rendent compte
Ils veulent être ensemble tous les jours
Car ce qu’il ressente c’est l’a
elle luit
Ils brillent
C’est une petite lumière pour la vie
Le nouveau monde c’est toi
On aimerait pouvoir
Lire le futur dans les astres
Et voir l’avenir
Pour prévenir les désastres
On rêve de tout voir
Dans les boules de cristal
Mais je préfère ton sourire
J’ai confiance en ton étoile
S’il y a vraiment une chose qui compte
Un seul trésor à découvrir
S’il ne me restait qu’une seconde
Je voudrais à tout prix te dire
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Il y a ceux qui disent
Qu’on ne pourra pas tenir
Si l’on veut survivre
Qu’il faut penser à partir
Les recherches à poursuivre
D’une planète à conquérir
Moi qui n’ai pas ses hantises
Je voudrais d’abord te dire
S’il y a vraiment une chose qui compte
Un seul trésor à découvrir
Qu’on me donne tord si je me trompe
C’est toi qui feras l’avenir
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Le nouveau monde c’est toi
Dis-toi que l’important
Est entre hier et demain
L’avenir à présent
Est passé entre tes mains
Un homme comme on n'en voit pas
Je rêvais tellement
D’être différent
Je voulais pour toi
Etre unique être roi
Etre un héros vraiment
Un type extra
Un homme comme on n’en voit pas
J’aurais donné tant
Pour être épatant
Et pour que tu sois
Toute la vie fier de moi
Etre un comme un géant
Qui veille sur toi
Un homme comme on n’en voit pas
Je pensais souvent
Que partout les gens
En tremblant d’effroi
Conteraient mes exploits
Contre tous les méchants
Rien que pour toi
Un homme comme on n’en voit pas
J’ai cru sincèrement
Pour que tu m’aimes
Qu’il fallait vraiment
Devenir phénomène
Mais passe le temps
Et plus tu m’aimes
Et plus je ressens
L’envie d’être moi-même
Bien évidemment
Je vis simplement
Je ne suis que moi
Et pourtant ça te va
Comme tous les enfants
Tu dis papa
Des idioties
Ma maman
Une était une héroïne
Quand j’étais un enfant
Elle faisait le beau temps
Ma tête posée sur sa poitrine
Moi qui ne suis
Pas devenu un grand homme
Quand elle me téléphone
Pourvu qu’elle me pardonne
Je mens pour ne pas qu’elle le devine
Je lui dis
Des idioties
Demain matin je sauve le monde
Après-midi j’allonge les ombres
Mais si tu veux le soir
Je suis libre, on peut se voir
Demain matin je sauve la terre
Après-midi je change la lumière
Mais si je peux venir
Te revoir me ferait plaisir
Bien souvent
Je la sentais fragile
Sans l’avouer pourtant
Elle chantait en bossant
Et dépannait toutes les voisines
Moi depuis
Je n’ai pas fait grand chose
Aux questions qu’elle me pose
Je réponds par de fausses
Histoires de héros comme dans les films
Je lui dis
Des idioties
Demain matin je sauve le monde
…
Si elle savait combien je l’admire
Peut-être un jour j’oserai lui dire
En chocolat
Ah si l’on pouvait voir
À l’intérieur des gens
Comme ces lunettes pour voir
À travers les vêtements
On verrait sans pudeur
Ce qu’ils ont dans le ventre
Ce qu’ils sont sur le cœur
Et s’ils sont durs ou tendres
Moi je n’aurais pas peur
Devinez-vous pourquoi
À l’intérieur
Je suis en chocolat
Ah ce serait super
De tout voir sous la peau
Ça changerait les critères
Qui est laid qui est beau
On y verrait plus clair
Qualités et défauts
Qui a un cœur de pierre
Qui un cœur d’artichaut
Bien souvent
Je la sentais fragile
Sans l’avouer pourtant
Elle chantait en bossant
Et dépannait toutes les voisines
Moi depuis
Je n’ai pas fait grand chose
Aux questions qu’elle me pose
Je réponds par de fausses
Histoires de héros comme dans les films
Je lui dis
Des idioties
Demain matin je sauve le monde
…
Si elle savait combien je l’admire
Peut-être un jour j’oserai lui dire
Fin
Je n’irai plus au cinéma
Ça fini mal à chaque fois
Sur le grand écran allumé
Le générique me fait hurler
Je ne veux plus que le début
À vrai dire je l’ai toujours su
Ce que je déteste le plus
C’est la fin
Qu’est-ce qui fait fuir les secondes
C’est la fin
Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes
C’est la fin
Qu’est-ce qui réveille les rêves
C’est la fin
Qu’est-ce qui fait que tout s’achève
C’est la fin
Les contes de fée nous ont menti
Y a pas de fin qui soit happy
Je vais appeler monsieur Disney
Pour qu’il fasse des histoires plus vraies
Toutes les bonnes choses ont une fin
Je trouve ça pas très malin
Moi je la maudis quand elle vient
C’est la fin
…
Je ne veux plus être amoureux
Ça me rend tellement malheureux
Sauf si pour de vrai les amours
Pouvaient durer jusqu’à toujours
Si ceux que j’aime quoi qu’il arrive
Restent en mon cœur chose promise
Je n’aurai plus peur qu’on me dise
C’est la fin
...
La mer meurt
Je ne suis pas né de la dernière pluie
Il en est tombé des litres depuis
On est débordé pris dans le roulis
Mais ce grand danger qui donc s’en soucies
Ce sentiment vague
M’engloutit me brise l’âme
La mer meurt
J’écume de rage
À la pensée de ce drame
La mer meurt
Au fond, c’est clair et nous aurions dû voir
Les embruns s’échouer dans le vent du soir
On est tous mouillés dans cette sale histoire
La note est salée c’était à prévoir
Ce sentiment vague
M’engloutit me brise l’âme
La mer meurt
J’écume de rage
À la pensée de ce drame
La mer meurt
Ce désastre immense laisse un goût amer
On ne peut, je pense faire machine arrière
S’il reste une chance, il faudra tout faire
Avant que s’avance l’ère du grand désert
Ce sentiment vague
M’engloutit me brise l’âme
La mer meurt
J’écume de rage
À la pensée de ce drame
La mer meurt
Erik au piano
Quand Erik se met au piano
Sa musique s’entortille à nos
Chevillent qui soudain se délient
Dans de drôle de gymnopédies
Erik au piano
Quand Erik joue tout piano
Il nous scie de drôles de morceaux
En forme de poire et nos papilles
En sont soudain toutes alanguies
Erik au piano
Quand Erik châtie son piano
Par humour il se fie à nos
Tympans satisfaits qui scintillent
C’est son dada sa petite manie
Erik au piano
Le grand V
C’était un homme un peu étrange
Notre gentil voisin
Il s’en allait tous les dimanches
Caméscope à la main
Il se fichait des paysages
Croisés sur son chemin
Il ne filmait que les nuages
Dans le ciel du matin
Regarde
Quelques fois les jours de vacance
Je partais avec lui
J’étais à la fin de l’enfance
Lui la fin de sa vie
Il parlait avec éloquence
Du beau temps de la pluie
Aujourd’hui lorsque j’y repense
Je l’entends qui me dit
Regarde
Ce grand V qu’on voit dans les cieux
C’est un vol d’oies sauvages
Regarde
Et moi je voyais dans ces yeux
Toute une vie d’homme sage
Regarde
C’est pas difficile d’être heureux
En suivant les nuages
Regarde
Et moi je rêvais d’être vieux
En ayant le même âge
Un soir sous un ciel de métal
Je rentrais chez moi
Ma mère m’a dit d’un air si pâle
Le voisin s’en va
On l’a conduit à l’hôpital
Il dit qu’il a besoin toi
Apporte-lui vite c’est vital
Tous les films de sa caméra
On s’est regardé la totale
On s’est fait le grand cinéma
Avant de rejoindre les étoiles
Il m’a dit n’oublie pas
Si tu lèves les yeux tu me vois
Hello
Sous mon vieux manteau
Trempé jusqu’aux os
Battu par la pluie
Tout grand je souris
Dans les flaques d’eau
Mes pas font l’écho
De l’amitié qui
À pu naître ici
Hello
Te souviens-tu
Hello
On s’est connu
Et l’on
S’est plu dès qu’il a plu
Hello
C’était aussi
Hello
Un jour de pluie
Et l’eau
Depuis est mon amie
Un mois de décembre
Sous un ciel de cendre
J’attendais transi
Le bus du mardi
Quand la pluie battante
Ma poussé à prendre
Une place à l’abri
Sous ton parapluie
Hello
Te souviens-tu
Hello
On s’est connu
Et l’on
S’est plu dès qu’il a plu
Hello
C’était aussi
Hello
Un jour de pluie
Et l’eau
Depuis est mon amie
La pluie a cessé
J’étais si troublé
Je suis reparti
Sans même dire merci
Le temps à passé
Rien ne s’est effacé
Plus le ciel est gris
Moins je suis aigri
Mes peines de coeur
La fille de la pharmacie
Est partie habiter ailleurs
Elle a quitté son officine
Pour un officier artilleur
Elle s’ra remplacé’ par une autre
Qui s’acquitt’ra de son labeur
Mais qui n’aura, c’est pas sa faute
Rien pour soigner mes peines de coeur
Ma p’tite copine de la piscine
A choisit le maître nageur
J’avais l’humeur plutôt chagrine
Elle a voulu clore mon malheur
Elle s’ra remplacé’ par une autre
Qui s’acquitt’ra de son labeur
Mais qui n’aura, c’est pas sa faute
Rien pour soigner mes peines de coeur
Mon archi-jolie architecte
A reconstruit un’ vie meilleure
Elle a trouvé comm’ seul prétexte
D’épouser un démolisseurElle s’ra remplacé’ par une autre
Qui s’acquitt’ra de son labeur
Mais qui n’aura, c’est pas sa faute
Rien pour soigner mes peines de coeur
Mon ami’ d’la conciergerie
A suivit un déménageur
En cas de panne il faut une bougie
Pour aller rel’ver le compteur
Elle s’ra remplacé’ par une autre
Qui s’acquitt’ra de son labeur
Mais qui aura, c’est pas ma faute
Pour tout loyer mes pein’s de coeur
Ma princesse
Mais qu’est-ce qui t’arrive mon cœur
Mais qu’est-ce qui te met en colère
Tu soupires tu regardes ailleurs
Et tu me supplies de me taire
D’habitude tu ris de bon cœur
Mon humour te rend plus légère
Mais aujourd’hui t’es pas d’humeur
Et je sens que je t’exaspère
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dirai plus si ça te gêne
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dis encore une fois je t’aime
Depuis déjà un bien trop longtemps
Tu n’veux plus de mes mots d’amours
Tu dis sois gentil maintenant
Je n’ai plus l’âge pour ces discours
Tu dis je n’suis plus un enfant
Tu voudrais changer tes atours
Je le vois depuis un moment
Tu es plus jolie chaque jour
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dirai plus si ça te gêne
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dis encore une fois je t’aime
J’avais pas remarqué la flamme
Qui s’est allumé dans tes yeux
Maintenant que tu joues aux dames
Tu veux qu’on te prenne au sérieux
Tu grandis ça n’est pas un drame
Mais ça me fait devenir vieux
Alors avant que tu sois femme
Garde-moi juste encore un peu
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dirai plus si ça te gêne
Ma princesse ma princesse ma princesse
C’est pas pour te faire de la peine
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’ai tant besoin de le dire quand même
Ma princesse ma princesse ma princesse
J’le dis encore une fois je t’aim
A ta place
À ta place
J’écouterais ce que dit mon vieux
Il sait mieux que toi
À ta place
Je me contenterais pas de si peu
Tu vaux mieux que ça
À ma place…
À ta place
Je m’y prendrais autrement
Je ne ferais pas ça
À ta place
Moi je serais plus prudent
Je m’inquiète pour toir
À ma place
A ma place tu n’es pas à ma place
Alors laisse-moi
À ma place
Personne ne peut se mettre à ma place
Il n’y a que moi
À ma place
A ma place a ma place à ma place
Personne pour me dire personne pour apprendre
Personne pour sentir personne pour comprendre
A ma place a ma place à ma place
À ta place
Comprends-moi je veux juste t’aider
À trouver ta voie
À ta place
Tu as raison je ne n’y serai jamais
Alors envole-toi
À ma place
Dans mon cœur aussi loin que je sois
Jusqu’au dernier jour
À ma place
Dans mes peines mes amours et mes joies
Je te garderai toujours
Ta place
Un peu de chaleur
Comme un duvet doux
La neige partout
A posé son drap blanc sur nous
L’hiver est intense
Qui vient en avance
Déposer son lot de silence
Je ressens la joie
D’être au chaud chez moi
Quand dehors se venge le froid
Un peu de chaleur
Un peu de douceur
Dans ce monde qui fait peur
Un peu de chaleur
Un peu de douceur
Dans ce monde qui fait peur
Les flocons qui dansent
S’agitent je pense
Pour me dire que j’ai de la chance
Les joies si cruelles
Sont sourdes à l’appel
De ceux qui n’ont pas la vie belle
Quand tu rentreras
Je te dirai ça
Et toi tu me rapporteras
Un peu de chaleur
Un peu de douceur
Dans ce monde qui fait peur
Un peu de chaleur
Un peu de douceur
Dans ce monde qui fait peur